Aujourd’hui c’est fini
“Ce matin, c’est mon dernier rendez-vous. Je ne sais pas ce qui m’a décidée, mais je sens que c’est fini. C’est étrange comme ressenti. Le chemin pour se rendre à cette dernière consultation est comme une cérémonie. Tout instant a le goût d’une fin. Ce trajet, ce métro, cette attente. Je vois la psy, elle me souris et m’accueille. A peine assise je lui dis qu’aujourd’hui c’est notre dernière séance. Elle sourit et acquiesce. Je sais qu’elle s’en doutait.
On sent lorsqu’un patient est prêt à voler seul. Le travail consiste alors à l’aider à se détacher. Comme quitter ses béquilles après une rééducation.
Cet accord tacite par son acquiescement me rassure car cela signifie que j’ai vu juste en moi. Le travail est terminé. On discute une dernière fois ensemble.”
La peur et la confiance
“Mes émotions sont à fleur de peau, elles s’évaderaient presque. En discutant je prends conscience de ce que signifie l’arrêt d’un suivi. La peur arrive et s’agrippe à moi. Ce sentiment que je vais m’arrêter de grandir sans cette personne, sans ses conseils. Que c’est grâce à son aide que j’avançais et que sans elle je me sens seule et faible.
Heureusement cette peur je la connais. Elle impressionne, fait mine de vouloir s’imposer, remue des émotions contraires et sème le trouble dans l’esprit. Diviser pour mieux régner lui conviendrait bien. Elle panique elle affole et finalement paralyse. Elle nous permet de connaître l’abandon, la mort et le manque d’amour.
Ainsi on en est là, on a peur de quitter, partir, peur de grandir. Cette peur nous confronte nous harcèle jusqu’à ce qu’on la supplie de nous laisser vivre. Arrive alors sa tendre amie la confiance entourée de ses dames de compagnie, la bienveillance et la connaissance. Pendant la thérapie on apprend à se connaître, se faire confiance, s’abandonner. Ainsi je quitte ma psy en gardant son regard bienveillant sur moi-même.”
Ce psychologue mon ami ?
“Je souris les larmes aux yeux en annonçant mon indépendance. Triste mais heureuse d’en être arrivée là. Je suis peu de chose. Je me suis attachée. « Oui, dirait le psy, vous êtes attachée au travail, non à moi ». C’est exact. Et au fond j’en suis fort aise. Le psychologue, cette personne, ne me convient pas comme proche, amie ou amante. Je ne l’aime pas comme je pourrais le penser.
Je l’apprécie et aime ses réparties. J’aime la façon dont elle me renvoie dans les cordes, ce regard bienveillant qu’elle porte sur ma tendre vie. Je l’admire un peu c’est vrai pour ce qu’elle m’a apporté et son regard critique, cet air de positif qu’elle met dans chaque difficulté. Cette aide qu’elle me propose dès que je tombe tout en gardant ce discret détachement. J’aime lire dans ses yeux et ses attitudes qu’elle est touchée. Qu’elle n’est pas qu’une façade sur laquelle chacun pleure mais l’épaule qui tient bon sous le poids des fardeaux.
Grâce au suivi je me connais et je m’accepte. Mes défauts ne m’effraient plus. Ils sont aussi ma raison d’être. Je leur adresse de tendres réprimandes lorsque je les surprends, m’agaçant. Mes qualités sont à leur juste place. Prêtes à être dégainées en cas de besoin, ressources inépuisables pour affronter la vie. Je connais mes merveilles et dois les travailler. Je suis en perpétuelle évolution dans un monde changeant et un environnement bouillonnant.
« La vie est un jeu, joue-le »
C’est tout à fait ça, j’ai eu l’impression de tomber dans la grande cour de récré du monde un maître m’a aidée à me relever et je repars au combat pour relever tous mes prochains défis.”
Feeling et dépendance au psychologue
J’ai voulu cet article pour décrire un peu plus en profondeur la relation qui peut lier un psychologue à son patient. Certains se demandent si leur attachement à leur psy est normal. A leur question j’en amène une autre.
Etes-vous attaché à la personne ou à son travail ?
Un attachement minimum est nécessaire. C’est ce fameux « feeling » dont je parle souvent que chaque patient doit ressentir avec son psychologue. Si « vous ne sentez pas » la personne, pourrez-vous lui dire des choses personnelles voire intimes ? Serez-vous libre de tout sentiment de jugement ? Prenez le temps de choisir votre psychologue. Parfois c’est le premier. Parfois le troisième. Plus vous vous sentirez à l’aise plus vite le travail se fera et vous vous attacherez raisonnablement.
Toute bonne chose a une fin
Mais lorsque le patient ressent une grande dépendance vis à vis de son psychologue en tant que personne et non en tant que professionnel, commence une relation malsaine. Pour certain il suffit d’entendre la voix, de lire le mail, de voir le psychologue pour être rassuré. Dans cette relation c’est au psychologue de redresser la barre. De repérer l’attachement anormal et de le recadrer. Dans le cas extrême où l’attachement est trop fort, il relève de sa déontologie et de son éthique de rompre le travail en redirigeant le patient vers un confrère.
L’attachement à son psychologue est sain et le plus souvent raisonnable. C’est une personne qui nous aide et nous soutient dans bien des difficultés. Ressentir des émotions lors de l’arrêt d’une thérapie n’a donc rien d’anormal car c’est le travail qui va nous manquer. Pas la personne.
Et bien voilà, chacun tombe et certains tendent la main pour se relever et la lâchent ensuite plus ou moins facilement. Et vous ? Avez-vous un défi à relever ? Un combat à mener ?
combien tous se qui est écrit est vrais,j’ai vécus et je vis la fin d’une thérapie qui dure depuis 5 ans. au début je suis allée trouver une psy,non plus tôt on nous a mis en contacte par l’association du cancer,car elle est psy oncologue,elle ma aidée et accompagné a comprendre se qui m’arrivais,elle ma freiner bien des fois,je suis passée par toute les phases mais je n’ai jamais accepter,il n’est plus la mais il reste une chose cette épée qui fait partie de moi jusque la fin et qui s’appelle récidive.j’ai demander a entamer une thérapie sur mon passer et mon mal être,elle a accepter,je pense que elle ma menée la ou elle voulais;j’avais besoins de nos rendez vous car elle étais la seule personne a qui parler,pour m’aider je ne sais pas elle ma parler d’elle des poins commun que nous avions,derrière la psy je voyais l’être humain,elle anime aussi un groupe de parole sur le cancer,la elle est égale a nous,et un jour elle nous à annoncer que elle serais absente car elle devais avoir des soins,j’avais tous compris,elle étais perdue,elle étais vraiment comme nous,puis je ne savais pas pourquoi,à la fin d’un de nos entretien elle ma suggérer d’espacer nos rencontres ou de se revoir si nécessaire,j’avais l’impression que elle me jetais. Je luis ai envoyer un mail que elle devais s’avoir que sont attitude allais provoquer chez moi un sentiment d’abandon,et que je serais la le moi suivant avec le travaille qu’elle m’avais demander et que sa serais notre dernier entretien. elle ma répondus que elle ne souhaitais pas un sentiment d’abandons éveiller et que si je le souhaitais nous pouvions continuer,mai que dé ontologiquement elle ne pouvais pas induire dépendance pour remplacer une souffrance et que ces consultation avais un coût . je la voyais paumée de plus en plus suite a sont cancer,j’ai voulus l’aider a ma manière et j’ai créer la chronique de marie-rose,elle a ôter sa casquette de psychologue,et a pris la forme humaine,elle ma remercier en me disant que se que je luis écrivais l’aidais et que entre nous sa n’étais pas du pipeau,(elle étais en arrêt maladie)depuis quelque semaine elle est redevenue la psy je me suis rendue compte lors de notre dernier entretien,que je parlais de choses qui étais importante pour moi ,mai qui étais banale,que dans le fond j’allais la trouvé pour parler et que sa devenais cher,je luis ai fait savoir que je serais la le moi prochain car je traverse une période difficile,je viens d’apprendre que j’avais une cataracte et que pour m’opère de cette dernière je devais subir une greffe de cornée,je voie l’ophtalmologue un jours avant notre entretien et que j’aurais peut être besoin de sont soutien. je sais que ma décision est la bonne,je me suis prise en main j’ai plein d’activités,je suis arrivée au bout de ma thérapie,mais cette décision me fait souffrir,dans sa réponse,elle me renvoie a moi même. Je ne peux m’empêcher de pensé a se que ma kiné… Lire la suite »
Bonjour Marie-Rose. Merci pour votre intérêt pour cet article. Je comprends votre mal-être et vois en même temps tout le travail que vous avez pu faire avec ce thérapeute. Seulement à un moment donné, vous avez malheureusement dû gérer une situation qui n’était pas de votre ressort. Le thérapeute vous a mise (sûrement malgré lui) à une place qui n’était pas la votre. Dans ce genre de situations où un mal-être du thérapeute prend le pas sur le travail avec son patient, le rôle du superviseur est très important. Le suivi de votre thérapeute par un thérapeute plus expérimenté que lui et qui supervise son travail est une condition essentielle pour sa bonne stabilité émotionnelle et donc son efficacité auprès de vous. Je vous conseille ainsi si vous rencontrez un autre thérapeute de lui demander s’il est supervisé par un autre thérapeute. C’est votre droit de patient de vous assurer de cela. Le psychologue est humain, il a donc le droit d’avoir des fragilités, il a en revanche d’un point de vue déontologique, le devoir de protéger ses patients de ses propres fragilités, en étant lui-même suivi. Vous avez sûrement beaucoup travaillé sur vous, certaines phrases de votre commentaire me laissent toutefois penser que vous gardez un mal-être à soigner. N’hésitez pas à vous tourner vers quelqu’un d’autre. Je vous souhaite une bonne route.
Bonjour,
sa y est j’ai franchis le cap,hier étais mon dernier jours avec ma thérapeute,,je l’ai retrouvée comme avant nous avons fait du bon travaille,elle ma dit que j’avais progresser et que je me fessais enfin respecter,lorsque elle à voulus me rendre un rendez vous,je lui ai dit non j’ai décider d’arrêter,elle semblais soulagée et en même temps je la sentais touchée.
dans un de ces courrier elle mettais ceci,”on peut espacer,faire une pose pour réfléchir ou arrêter le travaille”.je luis ai demander si elle estimais que mon travaille n’étais pas achever,elle ma répondu que en thérapie,le travaille n’étais jamais achever,que en creusant on pouvais toujours trouver..je ne peut pas effacer toutes ces années à partager tant de choses sans un pincement au cœur et je me rend compte que on ces mise dans une situation qui pour moi semble insurmontable de sa part,elle se rend compte que par cette situation ,elle ne peut plus continuer les engagement quelle à pris vis à vis de moi,être toujours la et ne jamais me laisser tomber.pour moi elle à toujours été ma psychologue,mais ma sensibilité et mon anciens métier ,mon permis de percevoir cette souffrance que elle a pus cacher aux autres mai pas à moi,derrière la psy je voyais l’être humain et ces ma bonne action qui nous sépare ,sa ne seras jamais plus comme avant,elle ma temps apporter que je ne peut pas luis en vouloir,mai sa me fait très mal,comment faire le deuil de ma psy,il n’y en auras pas d’autre
Bonjour Marie-Rose,
je suis désolée que l’arrêt de votre thérapie vous fasse tant souffrir. Pour ma part, je ne partage pas le point de vue de votre psychologue qui disait que “en creusant on peut toujours trouver” de quoi travailler en psychothérapie. Lorsqu’il n’y a pas de souffrance ou même de demande de travail spécifique chez le patient, il n’y a rien à creuser. C’est lorsqu’il y a perception d’un problème que là on va le travailler, on ne va pas chercher le problème s’il ne s’impose pas de lui-même.
En outre, vous avez développé une relation avec votre psychologue qui semble vous faire souffrir et même si j’entends qu’elle vous a aidé, souffrir autant de l’arrêt d’une thérapie n’est pas bon pour vous. Il m’est arrivé de suivre une personne qui sortait d’une relation de grande dépendance avec son précédent psy, le sachant, on a petit à petit accompagné son autonomie et son indépendance qui sont deux qualités que le thérapeute se doit d’éveiller chez son patient tout au long de la thérapie. Si vous le vivez comme un deuil et que le manque persiste, ne laissez pas ce mal-être s’installer, allez en parler à un autre psy en prévenant de votre précédent attachement au psychologue. Votre psychologue n’est pas sensé être toujours là pour vous, il est là pour vous aider pendant une période définie. J’espère que mes propos vous aideront à y voir plus clair. Bonne continuation.
Demain séance…. et j’ai l’impression depuis plusieurs semaines que cela sera la dernière. et je ressens chaque chose que vous décrivez. merci 🙂
Bonjour Audrey, je suis contente de voir que mes mots vous sont familiers. Merci de votre commentaire. Bonne route. 🙂
Bonjour.
Aujourd’hui, j’ai vu ma psychologue qui me suis depuis 4 ans. Mon attachement pour elle est très fort. A maintes reprises j’ai tenté d’arrêter ma thérapie,en vain car après le lui avoir annoncé je rentrais chez moi complètement bouleversée. Je le lui ai expliqué et elle m’a dit que je n’étais pas encore prête. Ainsi, aujourd’hui, lorsque celle ci m’a tendu la petite carte avec mon prochain rdv, je lui ai dit que ce serait sans doute le dernier.
Je retourne la voir le 10 janvier, je suis sereine, mais…
J’ai peur de ne pouvoir surmonter ma tristesse ce jour là et puis il y a la suite; mes visites dans son lieu d’accueil me rassuraient, m’apaisaient. Sa présence, ses paroles, sa gentillesse apportaient un petit plus dans ma vie et j’ai peur de ressentir un manque. Je ne suis pas prête,encore, peut être, mais au fond de moi, je me dis que je tourne en rond, que je me répète, que je parle de choses qui me touchent moi, mais qui ne sont pas forcément catastrophiques au point de voir un thérapeute, et donc cela me pousse à vouloir mettre fin à ma thérapie.
On dit que l’on n’est pas attaché à son psychologue mais à un travail. Je veux bien y croire, mais lorsque je me confie à ma ,voisine qui est aussi mon amie, mon attachement pour elle n’est pas aussi fort. Par moment, sans vouloir remettre en question la psychothérapie qui est une discipline remarquable, je me dis que Freud s’est trompé quelque part car la dépendance est réellement présente et pour le patient ce n’est vraiment pas évident.
Cordialement
Bonjour Malia,
Je vous remercie pour votre commentaire. Il est effectivement mieux d’être attaché à un travail qu’à un psy, même si sans vous le cacher, je m’attache également à mes patients et les fins de thérapies sont également des moments émouvants parfois pour le psy.
En premier lieu, vous dites que vous êtes sereine, mais qu’une peur persiste. Peut-être que cette peur restera au stade de la peur et que vous ne vivrez pas cet arrêt de thérapie dans la tristesse mais dans une sérénité. On peut toujours faire confiance à cette personne que l’on sera dans l’avenir et que nous ne sommes pas encore.
Quoiqu’il en soit, l’impression de tourner en rond, de vous répéter, ne veut pas dire que votre thérapie est terminée. Généralement lorsque c’est le cas, le psy – ou le patient à défaut – évoque cette impression de tourner en rond et doit être proposé ensuite de redéfinir la demande, c’est à dire la raison qui amène la personne à avoir besoin de consulter.
De plus, vous soulevez un point qui est important. L’aspect catastrophique ou non, des propos dit au psy. Si vous continuez à avoir besoin de la voir c’est que vous ne vous sentez pas bien au quotidien, que vous avez comme vous le dites besoin d’être rassurée donc un mal être persiste. Des personnes ont l’impression que leurs propos sont ridicules “par rapport” à d’autres personnes qui vivent soit disant des choses plus difficiles. Or à partir du moment où une situation vous dérange, gêne, fait souffrir, blesse, votre malaise ou mal-être compte tout autant que celui de la personne qui a des propos soit disant catastrophiques. Il n’y a pas d’échelles de gravité. Certaines personnes surmontent rapidement et facilement le deuil d’un proche, d’autres ne se remettent qu’après de trop nombreuses années de la perte d’un animal de compagnie. La souffrance est difficile à comparer.
Vous évoquez votre proximité avec votre psychologue différente d’avec votre voisine et amie. Peut-être que votre thérapie s’arrête à un moment où vous n’êtes pas pleinement satisfaite de votre cercle affectif et où vous comptez peut-être encore sur autrui pour vous rassurer et vous faire sentir bien et/ou heureuse. Peut-être que l’objectif d’une thérapie à présent serait pour vous de finir autonome et indépendante sur le plan affectif. Car vous avez les ressources pour l’être.
Mes propos ne sont que des suppositions. Mais une choses est sûre, une bonne thérapie ne finit pas par une relation de dépendance et ne doit pas finir comme cela, un pincement au cœur peut être ressenti, tout au plus, mais pas un sentiment de manque. C’était d’ailleurs, vous avez tout à fait raison, la fragilité de Freud et qui a été vivement remise en question dans les mouvements suivants de psychologie.
Je vous souhaite une bonne continuation et espère que vous réussirez à vous sentir bien sans ou avec votre psy.
Merci Mme Dussauge pour votre réponse. Vous avez vu juste à travers mon commentaire et votre analyse est surprenante. Je comprends mieux la raison pour laquelle je consulte et la difficulté à arrêter. Je pense néanmoins y arriver car il faut que je vole de mes propres ailes.
Malia
L’autonomie est le plus beau des cadeaux d’une fin de thérapie et vous en êtes tout à fait capable, alors bon vol 😉
Je vous dirai si j’ai réussit à déployer mes ailes. Je ne suis pas bien au quotidien et je n’en veux qu’à moi même. Rencontrer ma psychologue m’apporte ce réconfort que j’ai du mal à trouver ailleurs. Sans être “accro”, j’aime beaucoup cette personne qui supporte pendant une heure tout ce que je lui confie .Je lui suis très reconnaissante, juste d’être là, de m’écouter et de m’aiguiller vers des chemins positifs. Alors … Je ne sais vraiment pas encore ; je veux à la fois arrêter et continuer. Cette peur de la séparation me tenaille.
J’aime lire et relire votre article ci dessus car il résume bien la réalité des sentiments qui nous lient si fort à notre psychologue.
Je l’aime bien mais je ne me vois pas à la terrasse d’un café avec elle, ou échanger des mails. Mon respect pour elle est profond et la barrière reste infranchissable c’est peut être pour tout cela que je me sens si bien en sa présence.
Bonjour
Aujourd’hui 10 janvier je suis allée à mon rendez vous.
Persuadée que ce serait la dernière séance, je n’ai pas voulu ,au départ trop me confier. Hélas … j’ai beaucoup parlé, c’était inévitable car j’étais là pour une heure.
Lorsque ma psychologue m’a tendu mon rendez vous prochain, j’ai pris ma carte, on s’est dit au revoir et je suis partie.
J’ai manqué de courage ou peut être qu’au fond de moi, je ne voulais pas que ce soit la dernière fois.
J’ai relevé le défi ! J’ai tout arrêté car oui , j’étais devenue dépendante. Merci pour vos encouragements, je me sens bien finalement et je pense laisser passer du temps pour, un jour, retourner voir ma psychologue. Juste pour lui dire , à elle aussi, un grand merci.
Je viens de fermer définitivement la porte du cabinet de ma psy et vos écris resonnent en moi…. A la différence que c’est ma thérapeute qui a décidé de cesser nos entretiens. Après avoir mis en avanthropologie mes avancées et parler du chemin restant à parcourir, elle m’explique qu elle est sortie du cadre en ayant les larmes aux yeux comme moi mors d’un moment fort émotionnellémet puis en se rapprochant l’une de l’autre pour plonger son regard dans le mien en me touchant les mains et en pensant à moi hors séance et que c’est la personne qui réagissait à ce moment là et non la pro. Elle ne peut et ne veut plus continuer ensemble.
Il est vrai que le feeling à été très bon de le début et que nous sortions du cadre bien inconsciemment.Nous échangions pas mail, ou parlions de nos animaux. …. Rien d exeptionnelle à mon avis.
Nous avions déjà une première fois cesser notre collaboration et que d’un accord commun nous avions repris le travail dans un cadre stricte. Chose que j’ai fait jusqu’à ces denières séances. …
Je crois que bien inconsciemment et parce que de voir les réactions de ma psy me touchaient voire me chamboulait, je me suis attachée plus à l’humain qù ma psy…
Je comprends sa démarche et la trouve assez professionnelle d’ailleurs. Je ne cherche pas non plus a la rendre responsable car nous avons sûrement chacune notre par de reqponsabilités.Ses émotions lui appartiennent et pourtant j’ai ce sentiment d’en payer le prix fort humainement parlant car le chemin fait avec elle peut être continuer avec un autre thérapeute quand bien même je vais rester méfiante …
D ou ma tristesse d’avoir fermer cette porte.
Je n’éprouve pas de sentiment d adandon, juste peut être davoir fait confiance à une personne a qui je n’aurais pas dû !!! Et je dois sûrement interrogé mon histoire…..
L Humaine, sa personnalité, son humour. … me manquent. Le temps fera le reste….
Bonjour Copsl,
Vous avez été confrontée aux limites d’un psychologue qui comme vous le dites a été très professionnel en souhaitant arrêter la thérapie. Je ne connais pas cette personne et sa façon de pratiquer et il est tout à fait normal de ressentir parfois un fort feeling, mais effectivement ce psychologue semble avoir été très touché par votre histoire de vie et peut-être que le recadrage est arrivé un peu trop tard dans la thérapie. D’où votre mal être à l’idée de l’arrêter. Le fait d’avoir perdu confiance en une personne à qui vous l’aviez accordée ne remet pas en question tout le travail que vous avez fait avec elle. Même si cela rend la fin de la thérapie certes plus difficile. Ce serait dommage de sortir méfiante de cette expérience, surtout que comme vous l’avez déjà vécue vous percevrez à coup sûr les premiers signes d’un attachement inadapté de votre part ou de la part de la prochaine personne à qui vous accorderez votre confiance. Ainsi vous pourrez évoquer le problème avant qu’il ne prenne la même ampleur que lors de votre dernière thérapie. Quant au manque que vous ressentez, vous avez tout à fait raison, le temps fera le reste. Je vous souhaite une belle continuation et de réussir à refaire confiance à un professionnel.
Bonjour,
Je vous remercie pour votre réponse. J’ai perdu totalement confiance dans mes ressentis et votre mail me rassure. La où j’ai ressenti un fort feeling, je lis et j’entends parler de transfert important. Pour avoir tenté d’en discuter avec elle , elle m’a dit une fois “nous nous serions recontrees dans un autre cadre, nous aurions été amies”. Puis lorsque j osais lui dire que j’étais perdue dans ce que je ressentais dans cette relation, elle évitait le sujet…. d’où ma perte de confiance.
Du coup, que vous m écriviez qu un fort feeling est possible entre un client et son thérapeute et vice versa me prouve que je peux peut-être encore me faire confiance, en revanche dis par elle en face à face, sans filtre( cadre thérapeutique) m’aurait rendu cette fin plus facile …. C’est comme si elle me pensait dans l’incapacité d’entendre ou de comprendre qù elle aie pu ressentir la meme chose que moi…. Je suis donc si nulle que ça ??? 🙁
Reste à trouver une personne avec qui en discuter. ….. et qui pourquoi pas a la même analyse que vous serait le mieux !!!
Mais çà c’est une autre histoire. …
Totalement perdue !!!
Cordialement.
Après 26 ans j’ai décidé d’arrêter mes séances. Cela était prévisible depuis un moment. Mon psy me disait on arrête des que vous le dites. Cela devait être un arrêt normal comme un échange entre adulte. Mais un matin j’ai ressenti chez lui comme un énervement parce que j’avais annulé une séance à cause d’une migraine mempechant de conduire. A mon retour en séance je me suis sentie infantilisee comme si il ne m’avait pas cru, j’ai ressenti une rupture de confiance. Je lui ai expliqué mais j’étais triste de constater toute sa bienveillance et sa gentillesse. J’aurais souhaité qu’il manifeste
Cela avant bien avant.J’ai pu lui dire ma déception, mon besoin d’être libre et surtout de ne pas être culpabilise. c’est comme si il n’avait pas écouté le temps de la fin et que de ce fait c’est moi qui devenait violente en rompant simplement. Sa porte reste ouverte pour moi m’a t il dit et le respect pour lui est revenu mais je suis triste de cette fin qui aurait dû êtres heureuse pour nous deux il me semble.
Oulà! Je suis désolée pour mon délai de réponse! Je suis partie en congé maternité et n’ai ainsi pu vous répondre avant. Il y a plusieurs aspects dans ce que vous abordez. Tout d’abord le fait que votre psy ait été énervé ou agacé. Hélas effectivement nous ressentons parfois des choses désagréables vis à vis de nos patients. Dans le meilleur des cas nous souhaitons et arrivons à leur formuler ce qui nous libère et permet un travail plus sain, dans d’autres cas nous n’avons même pas conscience de nos émotions désagréables et le patient en pâti..d’où l’importance que le thérapeute soit supervisé. Ensuite le fait qu’il n’ait pas exprimé de bienveillance ou de gentillesse. Je suis bien triste avec vous qu’il ne l’ait pas fait avant. Je vous rejoints bien là-dessus. J’aime profondément les personnes que j’accepte de suivre et c’est par la gentillesse et la bienveillance que j’essaie de leur témoigner que je compte leur apprendre leur valeur et leur montrer Ô combien ils ont du prix à mes yeux. Malheureusement nous restons humains et parfois la fatigue ou un excès d’objectivité ou de neutralité écrasent ces belles valeurs que sont la bienveillance et la gentillesse. Il y a également différentes écoles de pratique, ainsi certain ont appris que l’absence d’expression des émotions était un bien pour le patient… Enfin, je comprends votre ressenti concernant la rupture. Sachez qu’exprimer ses émotions désagréables, ses critiques et rompre une thérapie quelle que soit la façon dont c’est fait ne doit pas vous faire culpabiliser. Votre thérapeute doit savoir se remettre en question et accepter que la façon dont cela a été fait est le résultat de votre état du jour et vous questionner pour savoir ce qu’il se passe et s’il peut y faire quelque chose. Il m’est arrivé de voir des patients résolus à arrêter leur thérapie et qui au final avaient des émotions désagréables à régler avant de pouvoir continuer à travailler avec moi. Je l’ai accepté et on a continué. Ce n’est pas à vous de faire attention à vos propos ni à ménager votre thérapeute 🙂 donc effectivement, je comprends votre déception quant à cette fin qui aurait pu être plus heureuse, peut-être qu’un jour vous revivrez une thérapie avec une fin plus heureuse! C’est tout ce que je vous souhaite.
Bonjour je suis perdue en ce moment et me pose beaucoup de questions. j’ai fait une première thérapie où un premier transfert m’a conduit dans une dépression très grave. je suis suivie depuis deux ans et demi et j’ai refait un transfert érotique sur mon autre psy (homme cette fois-ci). on est passé par des moments très durs mais on a aussi un super lien de confiance. Puis le transfert s’était un peu calmé ces derniers temps où j’arrivais à me servir de la relation pour avancer. En ce moment, je ressens à nouveau un violent amour et désir pour lui. (moment où mon couple bat de l’aile).Ce qui est horrible est que j’ai le sentiment de ne plus être attirée par les femmes alors que je suis mariée à une femme. Je suis envahie par des fantasmes d’homme ou fantasmes sur lui. ça s’est aggravé lors de son départ en vacances particulièrement. je me demande si je ne devrais pas arrêter de le voir. je ne sais plus où j’en suis… je me demande aussi si ne suis pas finalement attachée plus à la personne qu’au travail que l’on fait ensemble.
Bonjour Boréale,
Merci pour votre commentaire. Avez-vous abordé avec chacun de vos thérapeutes cet attachement que vous avez ou aviez pour eux? Je comprends que le fait d’être attirée par un homme alors que vous aimez les femmes puisse vous inquiéter. Cependant pas de panique, rien ne dit que l’on doive aimer les femmes ou les hommes, rien n’est décidé et la sexualité n’est pas rigide. Vous pouvez tout à fait être attirée par un homme, une semaine après une autre femme etc. Votre couple bat de l’aile selon vous. Ainsi le problème se résoudra en même temps que vos problèmes de couple. Effectivement lorsque le couple souffre on va quasi toujours aller chercher du soutien en dehors, ce que vous faites en étant attirée pas d’autres personnes. Quoiqu’il en soit je ne suis pas psychanalyste et ne connais pas la pratique de votre thérapeute mais dans ma pratique dès qu’il y a transfert, forte attirance ou quoique ce soit d’ambigu, on met les choses à plat et soit on “s’occupe du couple” soit on réoriente le patient vers un nouveau thérapeute. Je suis assez catégorique sur ce sujet car j’ai déjà observé des patients attirés par moi-même (même si pas forcément sexuellement) et le travail en devient très compliqué, car la personne va avoir tendance à faire les choses pour me plaire, pour que je l’apprécie en retour, que je ne sois pas déçue etc. Ce qui est contraire au travail de psychothérapie (sauf dans de rares contextes). Donc pour éviter tout “faux” travail, les choses doivent être dites et résolues grâce au thérapeute. Pour finir, c’est la deuxième fois que cela vous arrive donc je vous invite à consulter une autre personne avec cette problématique dès le départ car c’est sûrement le reflet de ce que vous pouvez vivre dans certaines situations de tous les jours. Bon courage et bonne continuation :).
Bonjour,
Merci pour ce post qui me permets de me remémorer la fin de ma thérapie et d’y voir plus clair.
J’ai été pour ma part assez dépendante de ma psychiatre /psychanalyste ( ou du travail?) et j’ai dû pour ma part arrêter l’analyse pour cause de déménagement.
Pour m’aider à vivre sereinement cette séparation j’ai été suivie 1 année par une de ses collègues puis j’ai arrêté il y a bientôt 5 ans car je me sentais mieux et je voulais me libérer du poids de la psychanalyse.
Pendant 5 ans je n’ai pas pensé poursuivre l’analyse; j’allais bien!
Mais voilà que depuis qqs mois, je vais toujours bien mais je vis des petites choses angoissantes ( nouveau déménagement, projets personnels) et jai ecrit à ma premiere psy. J’aimerais même la revoir le temps d’une seance ( je viens dans sa ville 2 fois par an) ou l appeler pour lui raconter ce que je suis devenue et qu’elle me permette d’y voir plus clair…
Que pensez-vous de ce retour en arrière ? Est-il bon de vouloir revoir son ancien therapeute ponctuellement pour qu’il nous aide sur un point particulier de notre parcours?
Merci
Bonjour Magalie,
Merci pour votre commentaire. Je voudrais revenir sur une chose que vous dites avant de répondre à votre question. Vous dites que vous souhaitiez vous libérer du poids de votre psychanalyse. Alors je suis d’accord que travailler sur soi est difficile, mais ce ne doit en aucun cas être un poids selon moi. Parfois lorsque des souffrances sont évoquées ou des émotions désagréables, vous pouvez être fatiguée émotionnellement et physiquement et vous dire “ouatch, c’était hard aujourd’hui” mais l’ensemble du travail fait tellement de bien! Et c’est plutôt ce ressenti global que vous devriez garder à l’esprit. Peut-être est-ce d’ailleurs le cas si vous souhaitez y revenir. Il ne s’agit ainsi pas d’un retour en arrière. Il est tout à fait normal de ressentir le besoin de retourner voir son thérapeute pour faire un bilan, un point, et ainsi ponctuellement. J’ai ainsi des patients que je vois 3-4 ou moins de fois de suite et ce tous les ans ou tous les 2 ans. Parfois on a besoin d’un avis objectif et ce même si on n’a jamais suivi de thérapie. Préférez un vrai rendez-vous plutôt qu’un appel. Déjà cela fera surement plaisir à votre thérapeute de vous revoir et ensuite prenez ce temps pour vous plutôt que de le faire rapidement par téléphone ;). Bonne suite !
Bonjour
Tout au long de la lecture des messages postés, je réalise à quel point la relation avec son psy peut être complexe. Je le comprends aussi car je vis un peu cette situation ou l’on se demande s’il est normal “d’aimer” si fort son thérapeute alors que celui-ci n’est rien pour nous.
Au fil de mes consultations je me demandais si je n’étais pas amoureuse de ma psychologue, et je n’aimait pas cette idée, alors j’ai fait des recherches et j’ai compris que ce n’était qu’un transfert. En difficulté dans mon couple, je manquais d’affection; mes enfants ont grandi et ma famille est à l’étranger et donc, la voix douce de ma psy, son regard plein d’empathie me manquaient terriblement dès que j’avais franchi la porte de son cabinet pour rentrer chez moi.
Je me sentais de plus en plus mal au fil de mes rendez vous, comme si j’attendais plus de ma psy et en étant consciente que je n’aurais rien de plus que son écoute et sa bienveillance.
Puis un jour, j’ai décidé de ne pas allée au rendez vous ,je lui ai expliqué que je voulais remettre de l’ordre dans mes idées. Six mois ont passé et je me sentais bien, je pensais à ma psy comme quelqu’un que j’aimais beaucoup mais sans ressentir de manque. C’est alors que j’ai repris rendez vous pour lui annoncer la bonne nouvelle, car je pense que tout thérapeute aime savoir ses patients “guéris”.
Elle était très contente de me revoir, je l’étais aussi et très sincèrement. J’ai passé une heure à lui parler, évidemment de moi. Fidèle à elle, elle m’a prêté une oreille attentive. J’ai réalisé enfin pourquoi je l’aimais tant; je pense que tout ce temps passé dans cet espace ou nous étions là ,moi à parler, elle à m’écouter, je n’ai pas vu le thérapeute mais la confidente.
J’ai quitté son cabinet le coeur plein d’émotions mais léger car je sais maintenant, qu’elle est là et que je peux aller me confier. Elle me laisse donc le choix de mes rendez vous et c’est bien ainsi car, lorsque c’était elle qui me les fixait je me surprenais à compter les jours jusqu’à la date précise.
Je reste fragile encore, je sais que j’aurai encore besoin d’elle, mais comme je l’ai dit plus haut cela peut devenir très compliqué lorsqu’il y a un fort transfert et que l’on arrive pas à le gérer. Le psy aura beau tenter un contre transfert, lorsque le patient est mal au plus profond de lui, il ne peut pas comprendre et cela crée plus de souffrance en lui.
Merci à vous pour l’attention que vous nous témoignez.
Marina
Bonjour Marina,
Je vous remercie pour votre expérience qui s’est révélée positive grâce à votre prise de distance par rapport à votre thérapeute. Dans le meilleur des cas le thérapeute se rend compte de lui même que le transfert est très voire trop important et il met petit à petit de la distance. Là c’est vous qui l’avez fait et c’est encore mieux, vous êtes devenue autonome. Bravo! Bonne continuation.
Bonjour
Merci pour ce beau partage. C’est très plaisant à lire.
Le mois dernier j’ai dit aurevoir à ma psy, moi aussi, après 10 ans jalonnés par nos rendez-vous. J’ai fait une analyse transactionnelle. J’ai annoncé la fin de ma thérapie au début de mon avant-dernier rv. J’étais prête à écrire la nouvelle page de ma vie, seule !
Notre dernière rencontre a été très chouette ; humide des yeux et chaude du coeur. Comme c’était bon cette énergie tout au long de la séance remplie de joie, d’espoir, de fierté, de reconnaissance, de gratitude, d’appréhension aussi, mélangés aux souvenirs forts de ces années passées. Je sens encore cette énergie un mois après. Je l’ai en moi pour toujours. Même mon entourage la perçoit.
En lisant les commentaires suite au texte, je remercie encore plus vivement ma psy d’avoir été là, fidèle et solide pendant ces 10 ans. Son professionnalisme m’a permis d’apprendre à me connaitre, et de m’accompagner à grandir. Ca a été un sacré investissement tant personnel que financier. C’est le plus beau cadeau que je me suis fait.
J’encourage à apprendre à se connaitre. J’encourage à croire en soi, en l’autre, en les autres.
Bon chemin de vie.
Valé rit
Bonjour Valérie, quel beau commentaire, plein de belles choses! Je suis heureuse de voir que votre suivi vous a tant aidée. C’est effectivement le but et on en sort changé. Oui c’est un gros investissement sur les deux plans d’où l’importance de bien choisir son thérapeute quitte à en rencontrer plusieurs, et de savoir remettre le thérapeute et le travail en question! Je vous souhaite une excellente continuation!
Bonjour petit test avant tout
Bonjour, je vois mon psy depuis 20 ans pour toutes les étapes de ma vie…il me connaît très bien… Mais depuis quelques temps je le contacte pour des petits conseils et je rentre en conflit avec mon entourage….Ma responsable au travail, mon conjoint, comment savoir si je ne vais pas tout perdre… Ça me fait peur… depuis que j’ai arrêté les anti depresseurs et anxiolytiques, je me sens énervée frustrée et triste… Je creuse a chaque réflexion que lon me fait par pourquoi tu me dis ca?? Ou j’ouvre m’a bouche…( car mon psy me conseil de me défendre, pour ma confiance en moi) du coup je rentre en conflit…. Ça me fait TRÈS peur.. merci beaucoup..
Bonjour Karine (Elodie?)
Merci pour votre commentaire. Tout d’abord, il n’est pas nécessaire de connaître très bien un patient pour pouvoir l’aider. Quand vous dites que vous le contactez, ce sont de vrais séances ou juste de petits échanges? Quoiqu’il en soit, il semble que votre thérapeute veuille vous aider à mieux vous affirmer. Plusieurs points, je trouve cela étrange qu’il commence juste à faire ce travail tout en vous connaissant depuis 20 ans, peut-être le fait-il depuis le début mais cela devient plus compliqué pour vous à vivre. Ce qui m’amène à mon deuxième point. Un aspect très important lorsque l’on suit une psychothérapie est de se sentir en confiance dans les exercices ou conseils que peut nous donner notre thérapeute. Je n’ai pas l’impression que ce soit le cas pour vous. Plusieurs solutions s’offrent à vous, la première: en parler avec lui, lui expliquer que vous ne vous sentez pas en sécurité et que vous avez l’impression que votre équilibre social est de plus en plus fragile. Selon sa réaction – il devrait normalement vous rassurer et vous proposer de ralentir l’allure – s’il ne vous propose pas cela, pensez peut-être à changer de thérapeute. Ce n’est pas de votre faute si vous vous sentez fragile etc, c’est à votre thérapeute de faire en fonction de vous et non l’inverse. Et c’est très important! Arrêter ses médicaments se fait normalement très lentement, par paliers et sans “douleurs”. Or vous semblez être fragilisée, peut-être l’arrêt s’est-il fait trop subitement ou n’y a-t-il pas suffisamment de suivi de la part de votre thérapeute pour soutenir cet arrêt. L’avez-vous fait avec son “accord?” Ou sous ses conseils? Quoiqu’il en soit osez remettre en question votre thérapie, votre thérapeute. C’est très important et je le souligne à chaque début de mes thérapies :). Bon courage à vous.
Moi sa fait 8 mois que je vois ma psychologue elle ai hyper simpas j ai reussi a lui dire des trucs incroyable qui me hanté depuis lomgtemps j ai crée une relation avec elle je suis tres attacher a elle j éspaure que elle aussi mais demain vendredi elle s en va pour une autre ville je suis désemparée elle sait que je l apprecie a force de la voir elle la compris parfois je la voyait 4 fois par semaine defois 2 ou defois 1 sa depender la demain elle par je me suis fait la promesse de parler possitivement puis elle et rassurer que je continue mon suivi avec une autre personne mais j éspaire avoir le coufage de lui dire de passer de temps en temps dans ma ville et que ceci me donnerais la force de continuer
Pour moi se lien et normal et pas normal dans.le sens que je pense h24 a elle moi je l aime bien en temps que personne et ipas pour sont travaille enfaite les deux j ai vue comment elle de facons normal dans des moment qotidient poyr vous dire demain sera la derniére foss que je la verrai